Témoin de violences sexistes ou sexuelles, que faire ?

Les violences sexistes et sexuelles touchent l’ensemble de la société. Elles peuvent s’exercer dans tous les domaines de la vie (travail, couple, famille, espace public…) et concernent toutes les catégories sociales, tous les milieux et toutes les classes d’âge.

Famille, ami.e.s, collègues, voisin.es, passant.es, nous avons tou.tes un rôle à jouer.
 

 

Si vous êtes les témoins direct.es de violences, n’hésitez pas à faire le 17.

Informez les victimes sur les structures qui peuvent les écouter, les accompagner, les aider. 

 
Voir l’annuaire des structures adaptées

 

Toutes les violences sexistes et sexuelles sont l’expression d’une volonté de pouvoir et de domination des agresseurs qui usent de tactiques qui provoquent sentiment de solitude, de honte, de culpabilité et de peur. Les auteurs de violences se trouvent toujours des justifications et reportent systématiquement la responsabilité de leurs actes sur la victime : ils se font souvent passer pour la victime.

Pour aider à rompre le mécanisme des violences, il est important d’apporter une réponse à chacune de ces stratégies :

      • Isolement de la victime : « Je te crois », « Tu n’es pas seule »
      • Dévalorisation de la victime : « Tu as bien fait de m’en parler », « Tu mérites d’être respectée »
      • Inversion de la culpabilité : « Ce n’est pas de ta faute, c’est lui le coupable », « Rien ne justifie les violences », « La loi interdit et punit les violences »
      • Peur et menace : « Tu peux être protégée », « Je peux t’aider »

En toutes circonstances, il est important de ne pas minimiser les violences, ni juger les réactions de la victime: un stress important peut provoquer des réactions perçues comme inappropriées. Il faut également respecter ses demandes, ne pas décider à sa place, ni la presser d’agir.

 

Dans les violences conjugales, l’auteur cherche à avoir le contrôle sur la victime, à la priver de toute autonomie. C’est ce que l’on appelle l’emprise.

L’emprise se retrouve également dans les autres types de violences intra-familiales ; inceste ou violences sur les mère.s/grand-mère.s…C’est un phénomène progressif et insidieux qui fonctionne avec une alternance de chaud et de froid. Sortir de ce type de violences est donc un processus qui peut être lent, il peut y avoir des allers-retours. Cela peut-être décourageant pour vous, et vous conduire à un sentiment d’impuissance et de rejet. Pourtant, ces va-et-vient participent à la prise de conscience de la victime, et il est important de rester à l’écoute.

Les enfants exposé.es aux violences conjugales, de manière directe ou indirecte, sont aussi des victimes. Si vous êtes inquiet.e pour la sécurité physique ou psychique des enfants, vous pouvez vous adresser à la cellule de recueil des informations préoccupantes ( 0596 30 21 30). Ils pourront faire une évaluation de la situation et proposer leur aide aux enfants et à leur mère.

 
Plus d’informations sur les différents types de violences